Dernière mise à jour à 09h12 le 09/07
Le gouvernement tunisien a approuvé, ce jeudi, un projet de loi fondamentale relative à la réglementation de l'état d'urgence sanitaire, au moment où la porte-parole officielle du ministère de la Santé, Nissaf Ben Alaya, considérait le système de santé de son pays comme "effondré" .
D'après la présidence du gouvernement tunisien, un conseil des ministres a approuvé, lors d'une réunion tenue ce jeudi, présidée par le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, un projet de loi portant sur l'instauration de l'état d'urgence sanitaire, en plus d'un certain nombre de projets.
Le chef du gouvernement a souligné, à cette occasion, l'importance de la loi fondamentale relative à l'organisation de l'état d'urgence sanitaire pour encadrer le travail accompli par toutes les parties en cas de propagation des épidémies, en accélérant la mise en œuvre de mesures liées à la lutte contre la pandémie de COVID-19.
L'état d'urgence sanitaire permet, peut-on noter, au gouvernement d'avoir des pouvoirs plus larges dans le cadre de la maîtrise de la situation sanitaire et de prendre des mesures exceptionnelles pour freiner la propagation de l'épidémie en préservant la vie des citoyens.
Dans ce sens, le gouvernement a mis en place toutes les capacités logistiques, humaines et matérielles pour résister à cette pandémie, fournir le plus grand nombre de vaccins aux citoyens et protéger le système de santé, "qui souffre de nombreuses difficultés et lacunes et pour éviter qu'il ne s'effondre dans cette situation sanitaire difficile que connaît le pays", lit-on dans un communiqué du gouvernement tunisien.