Dernière mise à jour à 08h42 le 08/04
Les députés sénégalais ont unanimement adopté jeudi un nouveau Code de la route instituant le permis à points, suivant une directive de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
En résumé, la directive de l'institution sous-régionale porte sur un schéma harmonisé de gestion de la sécurité routière au sein de ses Etats membres que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Face aux députés, réunis pour l'adoption du projet de loi fort de 104 articles, le ministre sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a souligné que le nouveau Code de la route ''vise à promouvoir une meilleure gestion de la circulation routière, dans le cadre de systèmes collectifs de transports modernes, sûrs, confortables et durables''.
''La sécurité dans les transports routiers est devenue une préoccupation majeure des pouvoirs publics. Le projet de loi relatif au Code de la route consacre un durcissement des sanctions pour mieux lutter contre l'insécurité routière'', en contribuant ''à réduire le nombre trop élevé de décès sur les routes'', a-t-il assuré.
Le Code de la route comporte des innovations relatives au statut du conducteur, des dispositions techniques et administratives relatives au véhicule et au permis à points applicable d'ici trois ans, selon le ministre.
Les sanctions applicables aux diverses infractions, la création d'un Conseil supérieur de la sécurité et de l'éducation routière, le passage obligatoire à l'auto-école pour tous les candidats au permis de conduire, la réforme de l'examen du permis conduire et la création d'un statut particulier pour les chauffeurs professionnels figurent également dans le nouveau Code la route dont l'adoption par les députés sénégalais est le fruit d'un processus démarré en septembre 2016.