Dernière mise à jour à 08h50 le 31/05
Le gouvernement tunisien a révélé, lundi, ses principales recommandations pour la préparation du nouveau budget de l'Etat 2023 sur la base des principaux indicateurs de la conjoncture actuelle ainsi que les prévisions à court et moyen termes.
Dans une circulaire gouvernementale, relayée lundi et signée par la cheffe du gouvernement tunisien, Najla Bouden, sur le bilan actuel (depuis le début de l'année 2022), les dépenses salariales a atteint un niveau record, soit de 15,6% du PIB contre 10% en 2010, ce qui a réduit les fonds dédiés au développement et à l'investissement public.
Evoquant la masse salariale, le document gouvernemental recommande d'œuvrer pour la maîtrise des charges salariales afin qu'elles soient atténuées pour atteindre un niveau qualifié de "logique" par rapport au PIB du pays.
"En l'absence de réformes mises en oeuvre à moyen terme, cette masse salariale serait plus amplifiée pour ainsi peser lourdement sur le budget de l'Etat", a commenté le gouvernement tunisien.
A noter, dans ce sens, que les charges salariales pour l'année 2022 sont de l'ordre de 21,57 milliards de dinars, l'équivalent de 56% des ressources de l'Etat contre 46% en 2010 (un dinar vaut environ 0,33 dollar).
La cheffe du gouvernement tunisien recommande, pour bien maîtriser la masse salariale, une série de mesures entre autres la baisse des recrutements et la rationalisation des augmentations salariales dans la fonction publique.
