Dernière mise à jour à 08h45 le 30/08
Le ministre sud-africain de la Santé, Joe Phaahla, a annoncé lundi que le pays connaissait une véritable épidémie de VIH, avec plus de 8 millions de personnes touchées, et que certains segments de la population étaient affectés de manière disproportionnée par le VIH et les infections sexuellement transmissibles (IST).
"La prévalence nationale du VIH est estimée à 53 % chez les professionnelles du sexe, 25,7 % chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, et 21 % chez les consommateurs de drogues injectables", a-t-il précisé lors d'un congrès de la Campagne d'action pour le traitement (Treatment Action Campaign, TAC) à Johannesburg.
M. Phaahla a ajouté que le gouvernement s'efforçait de veiller à ce que personne ne soit exclu du traitement. "Nous avons donné la priorité à l'expansion de notre ensemble d'outils de prévention combinés pour inclure des technologies récentes de prévention du VIH à longue durée d'action fondées sur des données probantes", a affirmé le ministre. Selon les données programmatiques, la séropositivité atteint 49 % dans les populations transgenres.
Le nombre de personnes vivant avec la tuberculose qui ne sont pas traitées reste élevé, avec environ 150.000 cas, a par ailleurs déclaré M. Phaahla, notant que son ministère s'engageait à mettre en œuvre un plan de rétablissement de la tuberculose pour intensifier les nouvelles stratégies de dépistage et de test de la maladie.