Dernière mise à jour à 08h45 le 30/08
Le chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a officiellement ouvert lundi les travaux de la Semaine africaine du climat qui regroupe environ 1.500 experts environnementaux, des dirigeants, des représentants d'organisations internationales et des ONG.
"En tant que l'un des derniers événements climatiques majeurs avant la COP 27, la Semaine africaine du climat nous rassemble pour marcher sur la route de la COP 27 avec un objectif commun et la détermination de lutter pour un meilleur avenir", a déclaré le président gabonais.
La rencontre de Libreville a en effet pour objet de rassembler les propositions de solutions aux défis imposés par le dérèglement climatique. Les propositions de solutions imaginées par les Africains à Libreville seront soumis aux dirigeants de la planète qui participeront en novembre prochain au sommet de la COP 27 à Charm el-Cheikh, en Egypte.
Ali Bongo a rappelé l'urgence pour la communauté internationale de trouver des solutions adéquates à l'adaptation climatique en Afrique, continent le plus touché par le changement climatique.
"Les sécheresses provoquent une famine extrême et déplacent des millions de personnes à travers le continent. Aujourd'hui, 22 millions de personnes dans la région de la Corne de l'Afrique sont confrontées à la famine à cause de la sécheresse et de la famine induites par le climat", a-t-il rappelé.
La Semaine africaine du climat est organisée par l'ONU Climat et l'Union africaine. Les dirigeants africains, les représentants des organisations internationales et la société civile ont cinq jours pour faire toutes les propositions de solution possibles pour faire face aux conséquences engendrées par le changement climatique.
Plus de 200 activités spécifiques sont prévues durant la rencontre qui prendra fin vendredi.