Dernière mise à jour à 08h56 le 01/12
La Tunisie est déterminée à se tenir aux côtés des Libyens et à soutenir leurs efforts pour trouver un règlement durable, qui leur permettrait de restaurer la sécurité et la stabilité, a souligné mercredi la cheffe du gouvernement tunisien, Najla Bouden, à l'issue de son entretien avec le chef du gouvernement d'union nationale libyen, Abdel Hamid Dbeibah.
Selon Mme Bouden, son pays n'épargnera aucun effort pour aider à avancer vers un dialogue libyen-libyen et à parvenir à la réconciliation, d'une manière qui préserve l'unité et la souveraineté nationale de la Libye, et restera le meilleur soutien pour la Libye jusqu'à l'achèvement des échéances électorales.
La cheffe du gouvernement tunisien et son hôte libyen ont conjointement souligné la nécessité de renforcer les relations de coopération entre leurs deux pays dans divers domaines comme la politique, l'économie, les finances et la sécurité.
"Cet entretien représente une occasion renouvelée de renforcer davantage les relations de solidarité et de coopération entre la Tunisie et la Libye, à la lumière d'un contexte régional et international qui nécessite d'unir les efforts pour un plus grand rapprochement et coopération, afin de confirmer le caractère stratégique des relations tuniso-libyennes", a déclaré Mme Bouden.
La Tunisie cherche, a-t-elle assuré, en coordination avec les autorités libyennes compétentes, à créer toutes les conditions pour faciliter la circulation des familles et prendre en compte les cas humanitaires et faciliter la fluidité et la circulation des biens et services dans les deux sens, en plus de renforcer la coopération entre les deux parties dans les domaines de la santé et de la sécurité, outre la coopération en matière de sécurité alimentaire et énergétique.
Pour sa part, le chef du gouvernement d'union nationale libyen a salué les relations "distinguées et intouchables" entre la Libye et la Tunisie. "L'évolution rapide de la situation sur le double plan international et régional exige le renforcement de l'action commune", a souligné M. Dbeibah.