Dernière mise à jour à 09h06 le 20/12
Une réunion des chefs d'armées des pays la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s'est ouverte lundi à Bissau pour discuter des stratégies de lutte contre le terrorisme et les coups d'Etat, a annoncé l'état-major des forces armées de la Guinée-Bissau, dans une note remise à la presse.
Durant cette réunion, les modalités d'action de la force d'alerte de la CEDEAO dans la lutte contre le terrorisme devraient être présentées, indique la note.
La force d'alerte de la CEDEAO "peut être utilisée pour combattre le terrorisme et rétablir l'ordre constitutionnel" dans la région "lorsqu'elle est menacée", a expliqué à la presse le chef des forces armées de la Guinée-Bissau, le général Biaguê Na Ntan, également président par intérim du comité des chefs d'état-major de la CEDEAO.
Il est nécessaire de prendre des mesures contre le terrorisme, et la situation sécuritaire dans la région a atteint un niveau qui nécessite l'activation de la force d'alerte de la CEDEAO pour lutter contre le terrorisme, a pour sa part souligné le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO, Abdel-Fatau Musah.
La réunion des chefs d'état-major des forces armées des pays de la CEDEAO a été précédée de réunions des chefs d'opérations militaires, ainsi que des responsables des services de renseignement de ces pays.
La CEDEAO comprend le Bénin, le Burkina-Faso, le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.