Dernière mise à jour à 16h46 le 17/01
Le président capverdien José Maria Neves a préconisé lundi la nécessité de créer des mécanismes pour prévenir et surveiller l'arrivée de migrants dans les îles du Cap-Vert, comme celle qui s'est produite en fin de semaine dernière à Boa Vista.
"Je viens de parler avec le maire de Boa Vista de l'arrivée d'une pirogue de la côte ouest-africaine avec environ 90 personnes, deux morts qui ont déjà été enterrés et il faut mobiliser la société civile et toutes les autorités afin d'apporter une aide à ces gens", a déclaré le chef de l'Etat dans un message sur sa page officielle sur le réseau social.
S'il est "fondamental" d'apporter le soutien du gouvernement pour aider les migrants clandestins, il est "plus important" de créer des conditions pour empêcher de futures arrivées de migrants, a-t-il souligné.
La police capverdienne a secouru 90 migrants clandestins et récupéré deux corps dans une pirogue qui s'est échouée samedi dans le nord de l'île de Boa Vista.
Selon le commandant de la police nationale sur l'île de Boa Vista, Evandro Sousa, c'était suite à une alerte donnée par un gardien du phare de Morro Negro que les policiers se sont rendus auprès de la pirogue.
La pirogue serait partie de Gambie le 24 décembre pour se rendre en Espagne. Parmi les 92 passagers, il y avait notamment trois femmes, deux adolescents, l'un âgé de 16 ans et l'autre de 14 ans, et deux cadavres d'hommes. Essentiellement des Sénégalais, ce groupe de migrants comprend aussi des Gambiens, des Sierra-léonais, des Guinéens et des Bissau-guinéens.
