Dernière mise à jour à 10h02 le 04/05
La croissance à long terme, la paix et la stabilité dans la région de la Corne de l'Afrique dépendront de l'application des politiques et réglementations visant à faciliter la mobilité humaine structurée à travers les frontières, a déclaré l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) des Nations Unies dans un rapport publié mardi dans la capitale kényane Nairobi.
Le rapport sur l'état de la migration dans l'est et la Corne de l'Afrique, compilé par l'OIM en collaboration avec la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) et l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), souligne que la libre circulation des civils permettra à la région de recueillir tous les bénéfices de l'intégration.
Le président kényan William Ruto a indiqué, dans la préface du rapport, que la région de la Corne de l'Afrique sortirait gagnante d'une mobilité humaine sans obstacle, évoquant une croissance économique soutenue, une stabilité politique et une cohésion sociale.
"Permettre aux individus, aux biens et aux services de circuler librement dans la région et en continent crée des opportunités et de la richesse pour l'Afrique et son peuple", a affirmé M. Ruto. Il a ajouté que la mobilité humaine était essentielle pour réaliser les aspirations de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
Le chef d'Etat kényan a fait savoir que le Kenya était engagé dans le projet d'intégration régionale et qu'il avait adopté des instruments juridiques et politiques visant à faciliter la libre circulation transfrontalière des travailleurs qualifiés, des biens et des services.
Le rapport sur l'état de la migration dans l'est et la Corne de l'Afrique, qui couvre 12 pays, offre une perspective globale sur la dimension de la mobilité dans l'intégration régionale et le commerce, et montre l'impact des migrations sur la santé, la parité homme/femme et la résilience climatique.