Dernière mise à jour à 09h44 le 16/03
Les urgences climatiques telles que les sécheresses, les inondations et les feux de forêt qui ont marqué une escalade dans la région de la Corne de l'Afrique sont attribuables aux migrations forcées de civils, a déclaré mercredi l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), une agence spécialisée des Nations Unies.
Plus de deux millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays à Djibouti, en Ethiopie et en Somalie, dans le contexte d'une vague de sécheresse prolongée, a indiqué l'OIM dans un communiqué publié à Nairobi, capitale du Kenya, citant des statistiques des agences humanitaires.
Justin McDermott, directeur régional adjoint de l'OIM pour l'Afrique de l'Est et la Corne de l'Afrique, a indiqué que faire face à la crise climatique aiderait aux efforts pour stabiliser la mobilité humaine, la paix et la croissance écologique.
Selon M. McDermott, une réponse transfrontalière est impérative pour mettre fin à la crise croissante des migrations forcées et des tensions ethniques alimentées par des calamités d'origine climatique telles que les sécheresses dans cette région.
Plus de 20 millions de personnes sont confrontées à une insécurité aigüe en Ethiopie, au Kenya et en Somalie, dans le contexte de la sécheresse la plus grave à frapper la région de la Corne de l'Afrique depuis 40 ans, selon les agences humanitaires.
M. McDermott a appelé à adopter des politiques cohérentes et à une mise en oeuvre rapide des interventions locales, nationales et régionales pour répondre aux urgences climatiques et à leurs retombées comprenant la mobilité forcée.