Dernière mise à jour à 16h09 le 28/07
Le 26 juillet au matin, de nombreux patients attendaient patiemment devant l'unité de phytothérapie de l'hôpital de l'amitié Chine-Ghana, connu sous le nom d'hôpital LEKMA, situé à Teshie, dans la banlieue d'Accra, la capitale ghanéenne.
Nombre d'entre eux sont venus pour être soignés par la médecine traditionnelle chinoise (MTC), de plus en plus populaire auprès des habitants de ce pays d'Afrique de l'Ouest. Même ceux qui vivent loin d'Accra sont prêts à faire plusieurs jours de route pour se faire soigner dans cet hôpital.
Richlove Agyepong, originaire de la région de Bono dans l'ouest du pays, s'est rendue à l'hôpital car elle souffrait de graves douleurs chroniques au dos, à la nuque, aux hanches et aux épaules.
Après seulement deux visites chez le médecin, elle a déclaré que les douleurs avaient disparues et que son état de santé s'était rapidement amélioré.
Un patient ghanéen reçoit un traitement de médecine traditionnelle chinoise à l'hôpital de l'amitié Chine-Ghana à Accra. (Seth/Xinhua)
Elle a poursuivi en affirmant que M. Chen, médecin au Ghana, a fait preuve de patience en lui expliquant chaque étape du procédé et ses effets sur le corps avant de la soigner.
Depuis 2009, la Chine a envoyé 12 équipes médicales au Ghana pour un total de plus de 100 médecins.
La médecine traditionnelle chinoise est efficace pour soulager la douleur, a déclaré M. Chen. Avec l'aide de ses homologues et du personnel paramédical ghanéens, il a appliqué des ventouses sur le corps des patients et a utilisé des techniques de massage, d'acupuncture et de moxibustion pour soigner les patients, le tout combiné avec des préparations à base d'herbes médicinales.
Le médecin a fait l'éloge des professionnels de la santé ghanéens pour leur soutien et leur coopération. Il leur a également enseigné la médecine traditionnelle chinoise.
Sandra Ashong, responsable de l'unité de phytothérapie de l'hôpital, a félicité les médecins chinois pour leur dévouement et l'empathie dont ils font preuve à l'égard des patients.
Elle souhaite que la coopération entre les deux pays s'approfondisse afin de créer des écoles de formation à la médecine traditionnelle chinoise au Ghana et de transmettre les connaissances et les compétences relatives à cette médecine aux professionnels de la santé locaux.
« Cela fait dix ans que je travaille ici et ils (les médecins chinois) ont fait du très bon travail. Nous avons beaucoup appris grâce à eux. Maintenant, même s'ils ne sont pas toujours là, nous pouvons faire la plupart des choses qu'ils nous ont enseignées », a-t-elle ajouté.
