Dernière mise à jour à 08h55 le 12/10
L'émergence de nouvelles variétés de moustiques résistants aux traitements actuels aggrave la menace du paludisme dans la région de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), a déclaré mercredi une responsable.
Lors de l'ouverture de la Réunion de haut niveau "Elimination-8" (E8) de la SADC à Windhoek, la vice-Première ministre et ministre des Relations internationales et de la Coopération de Namibie, Netumbo Nandi-Ndaitwah, a déclaré que les produits chimiques et les médicaments utilisés perdaient de leur efficacité dans certains cas, rendant la lutte contre le paludisme de plus en plus difficile.
"Le coût de la lutte contre le paludisme est tout simplement devenu insoutenable", a-t-elle indiqué, ajoutant que le paludisme, l'une des plus anciennes maladies endémiques de la région, continuait à exercer une pression excessive sur les systèmes de santé et à tuer plus que toutes les autres maladies.
Mme Nandi-Ndaitwah a souligné la nécessité d'une démarche collective pour lutter contre la menace croissante du paludisme, affirmant qu'une approche collaborative comme celle du projet E8 constituait un élément essentiel de la lutte contre le paludisme.
Elle a souligné qu'une réponse régionale solide et durable au paludisme contribuerait non seulement à renforcer les systèmes de santé de la région, mais favoriserait également l'équité et la résilience des communautés.
Elle a exhorté les Etats membres et les partenaires de la SADC à soutenir l'Initiative transfrontalière d'élimination du paludisme, et a appelé à mettre en place des mécanismes de financement innovants pour mobiliser les ressources nécessaires à l'élimination du paludisme.