Le ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi a réfuté les propos détournés sur les îles Diaoyu lors de la 4ème session plénière du Sommet de la Réunion Asie-Europe (ASEM) ici à Vientiane mardi.
Le Japon, au mépris du thème du sommet qui est la coopération, a intentionnellement détourné des faits concernant les îles Diaoyu, groupes d'îlots situés en mer de Chine orientale et appartenant à la Chine.
En réponse, M. Yang a disserté sur l'histoire et les faits des îles Diaoyu et a réitéré les positions officielles du gouvernement chinois sur la question aux représentants des pays participants.
L'île Diaoyu et ses îlots sont le territoire sacré de la Chine depuis l'Antiquité, et sont placés sous la juridiction effective de la Chine depuis longtemps, selon M. Yang.
En 1895, le Japon a illégalement occupé les îles Diaoyu suite à la défaite du gouvernement Qing lors de la Première guerre sino-japonaise, et a forcé le gouvernement Qing à signer un traité inégal, qui prévoyait la cession des îles et autres territoires au Japon, a-t-il indiqué.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les îles Diaoyu et îlots envahis et occupés par le Japon ont été rendus à la Chine par la déclaration du Caire et la Proclamation de Potsdam, a poursuivi M. Yang.
La décision unilatérale d'acquisition de l'île par le gouvernement japonais, ainsi que les autres provocations, ont gravement enfreint la souveraineté territoriale de la Chine, a-t-il indiqué.
La position du Japon sur ce dossier est également un dénie flagrant de la victoire de la Guerre mondiale contre le fascisme et représente un problème pour l'ordre international post-guerre ainsi que pour les objectifs et principes de la Charte de l'ONU, a-t-il insisté.
Le gouvernement chinois, a-t-il poursuivi, est ferme et veut protéger sa souveraineté territoriale, appelant la partie japonaise à immédiatement cesser tout acte pouvant entraver la souveraineté territoriale chinoise, à corriger ses erreurs avec de vraies actions et à faire de vrais efforts pour résoudre de manière adéquate la situation actuelle.
M. Yang a indiqué que le sommet de l'ASEM était une plateforme où les pays d'Asie et d'Europe pouvaient mener une coopération réciproquement bénéfique et travailler pour un développement commun.
Le Japon, au mépris de la plus grande image de la coopération Asie-Europe, amène intentionnellement le dossier des îles Diaoyu sur la table de la réunion. Une telle initiative est complètement impopulaire et est vouée à l'échec, a conclu M. Yang.