Les pays du BASIC (Brésil, Afrique du Sud, Inde et Chine) ont demandé aux pays développés parties au Protocole de Kyoto d'accroître leurs objectifs de réduction des émissions en fonction de leurs niveaux scientifiques et responsabilités historiques.
Les quatre pays ont lancé cet appel dans un communiqué conjoint rendu public mardi, à l'occasion de la clôture de la 13e Conférence ministérielle des BASIC sur les changements climatiques tenue à Beijing.
Ces pays ont exhorté les parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et au Protocole de Kyoto à protéger le système climatique "sur la base de l'égalité et conformément au principe de responsabilités communes mais différenciées et de capacités respectives".
Le premier engagement du Protocole de Kyoto, ratifié en 1997 et visant à enrayer la pollution et le réchauffement de la planète, expirera cette année. Le deuxième engagement devrait être signé lors d'une conférence des Nations unies sur le changement climatique organisée à la fin du mois à Doha, au Qatar.
Soulignant l'importance d'une période de deuxième engagement efficace et légalement contraignante, les pays du BASIC ont exhorté les nations développées parties au protocole à réviser à la hausse leurs ambitions concernant les objectifs contraignants et quantifiés de limitation et de réduction des gaz à effet de serre, à l'occasion de la réunion de Doha, "en fonction de ce qui est exigé par la science et les responsabilités historiques".