Les nouveaux médias ont été plus performants que les médias traditionnels dans la dénonciation des affaires liées à la corruption en Chine, selon un rapport publié mardi.
De 2010 à 2012, un total de 156 affaires liées à la corruption ont été initialement dévoilées via les nouveaux médias, dont les nouvelles sur Internet, les forums en ligne, les microblogs et les sites officiels d'organisations, indique le "Rapport annuel sur le développement des nouveaux médias en Chine", publié par l'Académie des Sciences sociales de Chine.
Le nombre est deux fois plus élevé que le nombre d'affaires dénoncées par les journaux, la télévision et les autres formes de médias traditionnels, selon le rapport.
La plupart des affaires concernent la violation de la discipline et des règlements par des fonctionnaires, l'abus de pouvoir et des problèmes éthiques.
L'augmentation de la pénétration d'Internet et la situation à laquelle fait face la Chine en matière de lutte contre la corruption comptent parmi les raisons principales de la croissance des actions anti-corruption sur Internet, affirme ce rapport.
Par ailleurs, ce rapport évoque la sensibilisation et l'enthousiasme croissants des citoyens à participer aux affaires publiques. D'autre part, le fait que les autorités de la supervision de la discipline prêtent plus d'attention aux informations dévoilées sur Internet a encouragé ces pratiques.
Cependant, ce rapport avertit que des problèmes pourraient émerger car les dénonciations sur Internet manquent parfois de crédibilité et violent la vie privée des citoyens.
Certaines organisations médiatiques en ligne trop en quête de contenus vulgaires ont négativement affecté l'environnement d'Internet, selon ce rapport.