Les avions des forces aériennes de l'Armée populaire de Libération (APL) ont le droit de patrouiller dans la Zone d'identification de la défense aérienne (ZIDA) en mer de Chine orientale, compte tenu des besoins en matière de défense aérienne, a déclaré vendredi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Le porte-parole Qin Gang s'est exprimé ainsi durant une conférence de presse régulière, alors qu'il était invité à expliquer le but des patrouilles effectuées jeudi par l'Armée de l'air de l'APL au-dessus de la ZIDA.
Les forces armées chinoises endossent la mission de protéger le pays et de sauvegarder la paix, a-t-il indiqué, précisant qu'elles maintenaient en permanence un niveau d'alerte élevé.
La Chine a annoncé samedi l'établissement de sa ZIDA, laquelle demande aux avions de présenter leurs plans de vol et de s'identifier lorsqu'ils survolent la zone.
M. Qin a exhorté les journalistes à bien faire la distinction entre la zone de défense aérienne et l'espace aérien, notant que la ZIDA, établie en dehors de l'espace aérien territorial, n'était pas exclusive.
Conformément aux lois internationales, les vols normaux des avions d'autres pays ne seront pas affectés, a-t-il expliqué, ajoutant que les mesures adoptées dans l'espace aérien chinois ne seraient pas élargies à la ZIDA.
La liberté de survol et l'ordre au-dessus de la mer de Chine orientale n'ont pas été affectés depuis l'établissement de la ZIDA, a-t-il signalé.
Concernant la demande chinoise d'identification des plans de vol dans la ZIDA, M. Qin a expliqué qu'étant donné l'absence d'articles spécifiques à ce sujet dans les lois internationales, cette demande n'enfreignait pas le droit international et était conforme aux pratiques internationales.
Plus de 20 pays, y compris les Etats-Unis, le Japon et l'Australie, ont établi leurs propres zones d'identification de la défense aérienne depuis les années 1950.