Les autorités chinoises se sont engagées à combattre la corruption judiciaire dans la commutation de peine et la mise à l'épreuve après qu'une série de criminels ont versé des pots-de-vin pour sortir de prison.
"Les modalités et procédures de commutation, de libération conditionnelle et celles permettant de purger sa peine en dehors de la prison pour des raisons médicales doivent rester strictement dans le cadre de la loi", indique un document publié lundi par la Commission des affaires politiques et juridiques du Comité central du Parti communiste chinois (PCC).
Zhang Hai, ancien président du conseil de direction de Jianlibao Group Co. Ltd (géant des boissons basé dans la province du Guangdong), avait ainsi falsifié des preuves pour réduire de cinq ans sa condamnation lors d'un procès en appel, et avait en outre fait raccourcir de plus de quatre ans son temps d'incarcération lorsqu'il était en prison.
Des fonctionnaires de police, de prison et du tribunal ont été impliqués dans la condamnation minimisée et la commutation de Zhang Hai, qui s'est enfuit à l'étranger après sa libération.