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Des questions restent à résoudre pour la fin des négociations sur le nucléaire iranien

Source: Xinhua  08.07.2015 08h36

(Xinhua/Qian Yi)

Les différentes parties travaillent dur pour résoudre les six ou sept points qui restent pour la fin des négociations sur le nucléaire iranien, a indiqué mardi à Vienne le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi.

Après s'être entretenu avec les ministres des Affaires étrangères des pays occidentaux et de l'Iran, M. Wang quitte Vienne mais devrait y revenir pour la dernière ligne droite avant un accord global sur le nucléaire iranien.

"Toutes les parties réalisent qu'il s'agit des dernières négociations", a expliqué M. Wang. "Il reste encore environ six ou sept points", a ajouté le ministre chinois des Affaires étrangères.

La remarque de M. Wang va dans le même sens que celle de la représentante de la politique étrangère de l'Union européenne Federica Mogherini, laquelle a indiqué que les négociations ne devraient pas être prolongées pour un cycle supplémentaire, ajoutant que l'échéance des négociations pourrait être vue de manière flexible afin de donner plus de temps aux négociateurs pour finaliser l'accord.

"C'est maintenant, c'est une fenêtre d'opportunité que nous utilisons au maximum, mais nous ne fermons pas la fenêtre pour en ouvrir ensuite une autre à un autre moment, nous utilisons le temps dont nous disposons maintenant", a expliqué Mme Mogherini.

Le dernier cycle de négociations sur le nucléaire iranien a manqué son échéance du 7 juillet, qui prolongeait déjà d'une semaine l'échéance initiale, du fait de certains points difficiles non résolus, et les Etats-Unis ont annoncé que la nouvelle échéance pourrait être le 10 juillet.

"Afin d'avoir le temps supplémentaire pour négocier, nous mettons en place les étapes techniques nécessaires pour que les mesures du Plan d'action conjoint (l'accord intérimaire de 2013) restent en vigueur jusqu'au 10 juillet", a déclaré la porte-parole du département d'Etat Marie Harf.

N'étant pas parvenus à un accord global avant la date butoir des négociations initialement fixée au 30 juin, l'Iran et les P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne) avaient convenu de prolonger le délai des négociations jusqu'au 7 juillet.

Malgré les réelles avancées de ces quelques derniers jours, "Nous ne sommes pas encore là où nous devrions en être sur certaines des questions les plus difficiles", a indiqué M. Kerry dimanche à l'issue d'une réunion avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif.

Le chef de la diplomatie américaine a précisé, même s'il est tout à fait d'accord avec M. Zarif sur le fait que l'Iran et les grandes puissances "n'ont jamais été aussi proches" d'un accord, qu'à l'heure qu'il est les négociations peuvent aboutir ou ne pas aboutir.

"Nous voulons un bon accord. Seulement un bon accord. Nous n'allons pas rogner n'importe où dans les marges simplement pour parvenir à un accord", a-t-il ajouté.

(Rédacteurs :Qian HE, Yin GAO)

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