Le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi a téléphoné vendredi au secrétaire d'Etat américain John Kerry pour discuter de la percée obtenue à l'issue des pourparlers qui viennent de s'achever en Suisse sur le nucléaire iranien.
Au cours de leur conversation téléphonique, M. Wang a indiqué que cette dernière série de négociations, à laquelle ont participé les chefs de la diplomatie de l'Iran et des pays du groupe P5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne), avait pu déboucher sur un accord important du fait que toutes les parties avaient saisi une occasion historique en menant des efforts concertés.
La Chine et les Etats-Unis, qui endossent tous deux des responsabilités importantes pour préserver le régime de non-prolifération nucléaire international, ont maintenu un bon contact au cours des négociations tout en instillant une "énergie positive" dans les relations bilatérales, a noté M. Wang.
Afin de finaliser un accord complet dans les délais fixés, la Chine restera en coordination étroite avec toutes les parties concernées, notamment avec les Etats-Unis, et continuera à jouer un rôle constructif durant le processus, a souligné M. Wang.
De son côté, M. Kerry a indiqué que la partie américaine appréciait le rôle important et constructif joué par la Chine au cours de cette nouvelle série de pourparlers sur le nucléaire.
Grâce à la coopération de toutes les parties, une percée a été réalisée dans les négociations sur le nucléaire iranien, ce qui répond aux attentes de la communauté internationale, a rappelé M. Kerry.
Il a également indiqué que les Etats-Unis espéraient renforcer encore leur coopération avec toutes les parties, notamment la Chine, afin de mener jusqu'à leur terme les négociations sur le nucléaire iranien.
Après neuf jours de pourparlers dans la ville suisse de Lausanne, les négociateurs de l'Iran et du P5+1 ont achevé jeudi leurs discussions sur le programme nucléaire iranien en ayant trouvé un terrain d'entente concernant les questions en suspens, ce qui leur permet d'espérer aboutir à un accord global définitif d'ici le 30 juin prochain.