Les Etats-Unis ont déclaré mercredi ne pas envisager de prolonger les négociations sur le nucléaire iranien au-delà de la date butoir fixée au 30 juin.
Le P5+1, regroupant les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Chine, la Russie, plus l'Allemagne, est en train de déployer des efforts en vue de parvenir à un accord définitif sur le programme nucléaire iranien avant la date butoir, a indiqué le porte-parole du département d'Etat américain, Jeff Rathke, lors d'un point de presse régulier.
Les remarques du porte-parole interviennent après qu'Abbas Araqchi, négociateur de haut rang iranien chargé du dossier nucléaire, eut affirmé que les pourparlers pourraient être prolongés au-delà de la date butoir auto-imposée.
"Nous ne sommes pas contraints par le temps, mais par l'objectif de parvenir à un bon accord, même s'il faut davantage de temps", a indiqué M. Araqchi, à son arrivée en Suisse pour une nouvelle série de négociations avec les représentants des puissances mondiales.
Téhéran et les puissances ont repris mercredi un nouveau round de pourparlers dans le but de finaliser un accord sur le programme nucléaire iranien controversé.
A Washington, M. Rathke a fait savoir que le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'entretiendrait avec le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, samedi en Suisse, "dans le cadre des négociations nucléaires du P5+1 en cours sous la coordination de l'Union européenne".
La date butoir, fin juin, a été acceptée par les négociateurs en novembre 2014 suite à une tentative échouée d'atteindre un accord nucléaire global, du fait d'énormes divergences parmi différentes parties en ce qui concerne le fait de limiter la capacité d'enrichissement d'uranium de Téhéran et les étapes consistant à lever les sanctions qui paralysent l'économie iranienne.