Dernière mise à jour à 15h46 le 14/04
Les îles Fidji soutiennent la proposition de la Chine concernant la question de la mer de Chine méridionale, selon un communiqué conjoint publié mercredi par le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, et son homologue fidjien, Inoke Kubuabola, à l'issue de leur rencontre.
Les deux parties ont souligné la nécessité d'obtenir le consentement préalable des parties impliquées dans le différend avant de procéder à la résolution via une tierce partie.
M. Wang a exprimé sa compassion à M. Kubuabola concernant le récent cyclone tropical qui a frappé les Fidji. Il a souhaité au gouvernement et au peuple des Fidji un prompt rétablissement et a exprimé la volonté de la Chine de continuer à offrir son aide dans la mesure de ses capacités. Le ministre Kubuabola a remercié la Chine pour la rapidité et la générosité de son aide et pour son soutien à long terme au développement des Fidji, indique le communiqué.
Les deux parties ont fait l'éloge des relations bilatérales. Elles ont décidé de poursuivre la mise en oeuvre des accords importants atteints pendant la visite d'Etat du président Xi Jinping aux Fidji en novembre 2014 et la visite officielle du Premier ministre Josaia Voreqe Bainimarama en Chine en juillet 2015, et de renforcer la coopération économique, commerciale et éco-technologique, ainsi que les relations entre les peuples en vue de promouvoir le partenariat stratégique Chine-Fidji et d'apporter davantage de bénéfices aux deux peuples. Les deux parties ont convenu d'achever l'étude conjointe de faisabilité sur l'accord de libre-échanges Chine-Fidji, selon le communiqué.
M. Wang a souligné que la Chine respectait la voie de développement choisie de manière indépendante par le peuple fidjien. M. Kubuabola a déclaré pour sa part que les Fidji maintiendraient leur engagement solide à respecter la politique d'une seule Chine et à s'opposer à "l'indépendance de Taiwan".
Les Fidji soutiennent la proposition de la Chine sur la question de la mer de Chine méridionale. Les deux pays ont appelé l'ensemble des parties directement concernées à rester engagées en faveur d'une résolution pacifique des différends de souveraineté territoriale et de droits et intérêts maritimes, via des consultations et négociations amicales, conformément aux accords bilatéraux et à la Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale, selon le communiqué.
Les deux parties ont souligné la nécessité de respecter le droit des pays souverains et des pays membres de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de choisir indépendamment leur propre moyen de résolution des différends, ainsi que l'impératif d'obtenir le consentement préalable des parties impliquées dans le différend avant de procéder à la résolution via une tierce partie.