Dernière mise à jour à 08h58 le 17/04
La Chine est prête à renforcer sa coopération anti-épidémique avec l'Iran, a déclaré mercredi le conseiller d'Etat chinois et ministre des Affaires étrangères Wang Yi à son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif, lors d'un entretien téléphonique.
En tant que partenaires stratégiques globaux qui se comprennent et se soutiennent, la Chine et l'Iran se sont aidés réciproquement dans la lutte contre le COVID-19 et ont écrit ensemble un nouveau chapitre en matière de coopération, a déclaré le chef de la diplomatie chinoise.
Il a noté que sous la direction de son gouvernement, le peuple iranien est resté uni et la courbe épidémique a tendance à s'aplanir, ce qui montre que les mesures de prévention et de contrôle prises par l'Iran ont donné des résultats positifs.
Beijing est prêt à renforcer sa coopération anti-épidémique avec Téhéran et continuera de lui fournir autant d'aide que ses capacités le permettront, a assuré Wang Yi.
La coopération bilatérale va s'approfondir et le partenariat stratégique global sino-iranien se renforcera dans cette lutte contre la pandémie, a-t-il poursuivi. Il a ajouté que le développement et la croissance de la Chine et de l'Iran, qui sont deux économies de marché émergentes, constituaient une évolution inéluctable de l'histoire.
M. Wang a souligné que le virus était un ennemi commun à toute l'humanité et que la Chine, premier pays à avoir signalé l'épidémie, avait partagé les informations et coopéré avec la communauté internationale. Elle l'a fait de façon ouverte et transparente, faisant d'importantes contributions à la lutte mondiale contre la pandémie, a-t-il dit.
Pour sa part, M. Zarif a noté que depuis le début de l'épidémie, la Chine a généreusement aidé son pays, ce dont le peuple iranien lui est profondément reconnaissant.
Dans la situation actuelle, certains pays, de façon injustifiée, trouvent matière à critiquer les efforts anti-épidémiques de la Chine. Ces attitudes sont irresponsables et dangereuses, a-t-il estimé, ajoutant que l'Iran condamnait fermement les mesures unilatérales qui engendraient des pressions sur l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Echangeant par ailleurs des vues approfondies sur l'Afghanistan, les deux parties ont convenu que la question afghane devait être résolue par le peuple afghan lui-même via le dialogue et la consultation des parties concernées.
Dans la situation actuelle, les pays de la région, en particulier les voisins de l'Afghanistan, devraient jouer un rôle plus actif dans le processus de paix et de réconciliation, ont estimé MM. Wang et Zarif, convenant de continuer à maintenir leurs échanges et leur coordination dans cette optique.