Le chef de la diplomatie chinoise exhorte à rejeter la mentalité de la guerre froide et à défendre la vraie démocratie

Le conseiller d'Etat et ministre des Affaires étrangères de Chine, Wang Yi, a eu une conversation téléphonique avec le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Shah Mehmood Qureshi, vendredi soir, au cours de laquelle M. Wang a exposé la position de la Chine sur le "Sommet pour la démocratie" qui sera organisé par les Etats-Unis.

Ce que visent les Etats-Unis n'est pas la démocratie mais l'hégémonie, a souligné M. Wang, ajoutant que Washington cherche à défendre sa position dominante dans le monde au nom de la démocratie.

Les États-Unis, a-t-il poursuivi, tentent de s'ingérer dans les affaires intérieures des autres pays sous la bannière de la démocratie, abusant des valeurs démocratiques et créant des divisions dans le monde.

De nombreux pays estiment que les États-Unis ne sont pas en position d'établir des critères et des normes pour les autres et qu'ils n'ont pas non plus le droit de demander aux autres de suivre uniquement leur approche de la démocratie, selon le chef de la diplomatie chinoise.

M. Wang a souligné que si la démocratie devait être discutée, elle devrait l'être sur la plate-forme des Nations Unies, dans un esprit de respect mutuel et sur un pied d'égalité.

La Chine a pleinement confiance dans sa voie et son processus démocratiques, a-t-il affirmé, notant que la démocratie socialiste aux caractéristiques chinoises est une démocratie populaire à part entière, qui a reçu une large approbation et le soutien du peuple chinois.

La Chine, a insisté M. Wang, est prête à mener des échanges complets avec d'autres pays sur la démocratie et les droits de l'homme de manière ouverte et inclusive, et à promouvoir conjointement la cause de la démocratie et des droits de l'homme dans le monde.

La Chine est également prête à travailler avec toutes les parties pour faire respecter la justice, rejeter la mentalité de la guerre froide, sauvegarder et développer la vraie démocratie, et défendre sérieusement les droits et intérêts légitimes et légaux des pays en développement, a-t-il ajouté.