Dernière mise à jour à 11h19 le 11/05
Les États-Unis « répandent des mensonges » sur les activités des entreprises chinoises dans les pays africains dans le but de saper la coopération sino-africaine, a déclaré le 9 mai Zhao Lijian, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, qualifiant de « totalement infondées » les affirmations liées à la souveraineté et au transfert de données qui ont été faites par la sous-secrétaire d'État américaine Wendy Sherman le 6 mai à Libreville, au Gabon, lorsqu'elle a parlé des pays qui ont choisi de coopérer avec le fournisseur chinois de services de technologies de l'information et de la communication Huawei.
Un stagiaire est guidé dans un atelier Luban au Caire, en Égypte, le 16 août 2021. Les ateliers soutenus par la Chine offrent une formation professionnelle. (Photo / Xinhua)
Selon M. Zhao, qui s'est exprimé lors d'une conférence de presse quotidienne, les entreprises chinoises, dont Huawei, ont mené une coopération mutuellement bénéfique avec des pays d'Afrique et d'autres parties du monde, et « il n'y a pas un seul cas d'accident de cybersécurité, de surveillance ou d'écoutes téléphoniques au cours de cette coopération », ajoutant que les entreprises chinoises ont amélioré les infrastructures de communication en Afrique et dans d'autres pays et ont fourni des services « avancés, de qualité, sûrs et peu coûteux » aux populations locales.
« Il appartient aux pays et aux peuples africains de décider avec qui ils choisissent de coopérer. Les États-Unis ne sont pas en mesure de porter un jugement », a souligné le porte-parole.
Le gouvernement chinois a clairement exprimé son opposition à l'utilisation abusive des technologies de l'information afin de mener une surveillance de masse d'autres pays, a noté M. Zhao, citant l'Initiative mondiale sur la sécurité des données proposée par la Chine en 2020. Dans cette initiative, la Chine a appelé les fournisseurs de services de technologies de l'information et des communications à ne pas installer de portes dérobées dans leurs produits et services, et a demandé aux pays de ne pas chercher à obtenir de données situées dans d'autres pays par l'intermédiaire d'entreprises ou d'individus sans l'autorisation d'autres pays.
« Si les États-Unis se soucient vraiment de la sécurité des données, ils peuvent publiquement soutenir l'initiative ou prendre un engagement similaire tout en faisant la promotion de leurs propres entreprises et produits », a dit M. Zhao, qui a rappelé qu'en outre, les États-Unis « ont depuis longtemps mené, planifié et organisé le vol de secrets et la surveillance de gouvernements étrangers, d'entreprises et d'individus, y compris ceux des pays africains », se demandant si les États-Unis respectaient la souveraineté des pays africains.
« Les pays africains et les autres membres de la communauté internationale ont compris depuis longtemps que les États-Unis n'ont jamais traité l'Afrique comme un partenaire égal ou se sont vraiment souciés du bien-être des populations africaines », a affirmé le porte-parole.
« Nous appelons les responsables américains concernés à respecter efficacement la souveraineté des pays africains et à faire des efforts concrets pour aider leur réponse à la pandémie de COVID-19 et au développement économique, au lieu de passer du temps à répandre des mensonges », a conclu M. Zhao.
