Dernière mise à jour à 09h25 le 25/09
Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, a affirmé samedi que son pays soutenait les initiatives mondiales proposées par la Chine en matière de développement, de sécurité et de civilisation.
Le Venezuela applaudit les efforts des pays qui contribuent au dialogue, à la compréhension, à la paix mondiale et au progrès commun, comme la Chine, a-t-il salué lors du débat général de l'Assemblée générale des Nations Unies.
(Xinhua/Li Rui)
"Le Venezuela soutient l'Initiative pour le développement mondial, l'Initiative pour la sécurité mondiale et l'Initiative pour la civilisation mondiale. C'est par des efforts communs, dans un esprit de complémentarité, de solidarité et de coopération, que nous pourrons changer de cap vers un avenir commun de prospérité et de stabilité pour l'ensemble de l'humanité", a-t-il déclaré.
Un nouveau monde multipolaire et multilatéral de paix et de prospérité économique, libre de toute hégémonie et ancré dans la Charte des Nations Unies, doit être fondé sur les valeurs d'un véritable multilatéralisme, de la coopération internationale et de la solidarité. A cet égard, le Venezuela reconnaît la contribution du groupe des BRICS, auquel il aspire à adhérer, à la géopolitique mondiale actuelle et à la démocratisation des relations internationales, a noté M. Gil.
Face à la crise économique et financière qui touche particulièrement les pays en développement, il est nécessaire d'élaborer un nouveau modèle pour les mécanismes de gouvernance mondiale, dans lequel le Sud a un accès équitable au financement international, selon le ministre.
Tant qu'il n'y aura pas de réforme véritable et efficace du système multilatéral dans le domaine financier, les objectifs de développement durable seront voués à ne pas être atteints, a-t-il ajouté.
La dette est un problème essentiel pour les pays en développement, et il y a peu d'espoir que les choses s'améliorent rapidement si le système actuel n'est pas radicalement modifié. La Banque mondiale, le Fonds monétaire international et les institutions de crédit occidentales, tout en appliquant des taux d'intérêt bas à leurs amis, font peser sur les pays en développement des taux d'intérêt impayables, ce que certains experts ont qualifié d'apartheid financier criminel, a dénoncé M. Gil.
Ce système néocolonialiste de pillage et de dépendance doit être éradiqué, a-t-il recommandé.