Le recteur de l'ULB et l'ambassadeur de la République de Chine viennent de signer une convention: un institut Confucius sur le campus du Solbosch est créé pour faciliter l'ouverture à la culture chinoise.
En présence du Premier ministre chinois Li Keqiang et du Premier ministre belge Charles Michel, le recteur de l'Université libre de Bruxelles (ULB) Didier Viviers et l'ambassadeur de la République populaire de Chine Qu Xing ont signé lundi matin une convention officialisant l'accueil dans les prochains mois d'un Institut Confucius sur le campus du Solbosch.
L'institut collabore avec l'Eastern China normal University (ECNU) pour développer des activités académiques sur la culture chinoise et renforcer les liens avec les universitaires chinoises. Il organisera des colloques, conférences, séminaires, expositions, ou encore des cours de langue. Sa bibliothèque sera implantée dans les bâtiments de l'Institut des Traducteurs Interprètes (ISTI), qui sera intégré à l'ULB dès septembre et qui offre depuis près de 10 ans un programme de traduction du chinois vers le français.
La mise à disposition du public européen d'œuvres chinoises majeures sera ainsi facilitée. Des collaborations avec l'Institut d'Études européennes de l'ULB seront par ailleurs déployées. La Vrije Universiteit Brussel (VUB) prévoit de mettre en place parallèlement son propre Institut Confucius.
L'ULB a déjà signé un accord de collaboration avec la Chinese Academy of Social Sciences (CASS) et une convention permettant la mise en place d'un partenariat technologique avec les entreprises Proximus et Huwaei.
Jean-Michel De Waele, vice-recteur chargé du développement des activités avec la Chine, a évoqué : «Nos étudiants se rendent compte que l'avenir d'une partie du monde se joue en Chine. C'est une région du monde qui se développe extrêmement vite. (...) Nous voulons sortir du blanc et du noir, pour améliorer notre vision de la Chine et appréhender sa complexité.»
Un master ayant trait à la culture et la politique de la Chine sera accessible dès la rentrée prochaine. En sciences politiques, l'ULB a déjà développé depuis deux à trois ans un master conjoint en sciences internationales, qui permet aux étudiants de passer un an en Belgique et un an en Chine et de faire valoir leurs diplômes dans les deux pays. Grâce à un accord avec le Chinese Scholarship Council, effectif depuis deux années universitaires pour une durée de 5 ans, 30 doctorants chinois par an sont choisis par l'ULB pour venir étudier au sein de leur campus.
(Source : lavenir.net)
(Rédacteurs :Qian HE, Yin GAO)