Dernière mise à jour à 10h06 le 15/07
L'Institut Confucius de l'Université de Lomé a organisé mercredi la phase nationale du 20e concours culturel, linguistique et historique "Pont vers le chinois".
Les étudiants Koutodjo Kossiwa Sylvia et Simlea Dieu-bénit Essodewou sont sortis respectivement première et deuxième parmi six candidats en compétition qui ont été présélectionnés parmi 55 postulants.
"Je suis contente mais surprise, car je ne m'attendais pas à être la première", a confié à Xinhua Koutodjo.
Elle a indiqué qu'il lui faudrait faire "beaucoup d'efforts" pour réussir l'étape prochaine qui est continentale afin d'espérer être à la phase finale en Chine de la 20e édition de ce concours de maîtrise de la langue chinoise initié par le siège de l'Institut Confucius en Chine.
Dans son message, l'ambassadeur de Chine au Togo, Chao Weidong, a affirmé que la langue chinoise constituait à la fois la grande sagesse de la civilisation chinoise et le trésor commun de toute l'humanité.
Il a indiqué que l'usage de la langue chinoise permettrait de promouvoir davantage les échanges interculturelles et les compréhensions mutuelles entre la Chine et d'autres pays du monde, tout en se félicitant que jusqu'à fin 2020, plus de 70 pays avaient inclus le chinois dans leurs systèmes éducatifs respectifs.
La Professeure Kafui Kpegba, deuxième vice-présidente de l'Université de Lomé, a salué l'organisation du 20e concours "Pont vers le chinois" qui, selon elle, est une compétition d'incitation des étudiants à apprendre davantage et à être aguerris pour pouvoir aller se confronter à d'autres compétitions.
"C'est un atout important pour amener nos étudiants à apprendre davantage la langue chinoise et à donner un peu plus de visibilité à ce que fait l'Institut Confucius de l'Université de Lomé", a-t-elle expliqué à Xinhua.
Pour Zhu Yushan, directrice chinoise de l'Institut Confucius de Lomé, le "Pont vers le chinois" est une compétition de haut niveau qui rapproche les peuples et une tribune pour les étudiants de faire valoir leur connaissance de la langue et de la culture chinoises.
"Elle nous permet de montrer l'image du niveau d'apprentissage et d'enseignement de la langue et de la culture chinoises à l'Institut Confucius de l'Université de Lomé", a expliqué de son côté Maman Tachiwou Aboudou, directeur togolais de l'Institut Confucius de Lomé.