Dernière mise à jour à 09h07 le 29/10
Passionément attirée par le charme de la broderie française, la jeune Chinoise Wang Yingfeng, autrefois réalisatrice de télévision sans cesse en déplacement, s'efforce aujourd'hui de s'exprimer "tranquillement" par cet art.
"J'espère travailler sur des oeuvres modernes et internationales avec des caractéristiques traditionnelles chinoises en combinant la technique de la broderie française et la culture chinoise", explique Mlle Wang.
En 2018, elle a découvert pour la première fois la broderie française dans une salle d'exposition d'Yves Saint Laurent quand elle était en déplacement en France. Elle a été émerveillée par la beauté de cet art.
Après avoir appris les bases, cette jeune Chinoise a décidé fin 2019 d'étudier à Lesage, le meilleur atelier de broderie française dans l'Hexagone. "Ces dernières années, j'ai le sentiment que les échanges culturels entre la Chine et la France sont de plus en plus fréquents et qu'il devient plus facile de se déplacer entre les deux pays", note-t-elle.
Après cette formation professionnelle en France, elle est revenue dans la ville chinoise de Guangzhou (sud) pour y créer son atelier de broderie française Ying dans une ancienne ruelle de la ville. Elle y présente plusieurs oeuvres de broderie française arborant des images chinoises.
"La broderie chinoise se concentre sur la finesse de la broderie et l'expression de la vivacité des choses figuratives, alors que la broderie française est un art de broderie tridimensionnelle, qui intègre différents accessoires et matériaux. Elle recherche davantage le design et l'expression imaginative", explique Mlle Wang.
D'après elle, malgré leurs propres caractéristiques et atouts, la broderie chinoise et la broderie française sont toutes deux axées sur l'expression d'idées créatives et les échanges culturels.
"En tant qu'artistes chinois, nous devons nous baser sur la culture traditionnelle chinoise et explorer des éléments de thèmes chinois afin de créer des œuvres nationales et uniques. Nous pouvons emprunter les techniques et la créativité de la broderie française et innover la broderie traditionnelle chinoise pour créer des œuvres plus attrayantes", poursuit-elle.
Aujourd'hui, plus d'un an après son retour de France, Wang Yingfeng poursuit son travail de création tout en développant des cours pour enseigner la broderie française à plus de jeunes Chinois.
Cependant, ce qu'elle espère le plus, c'est que l'épidémie se dissipera bientôt, et qu'elle pourra retourner en France pour échanger et étudier et présenter davantage d'œuvres chinoises dans des expositions internationales.
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