Une réunion ministérielle de quatre jour sur le Partenariat transpacifique (TPP) s'est ouverte samedi à Singapour, au moment où les Etats-Unis cherchent à conclure les pourparlers d'ici la fin de l'année.
La dernière série des négociations est importante, du fait que les dirigeants et responsables chargés du commerce des Etats-Unis ont exprimé leur souhait de voir les pourparlers se terminer avant la fin de l'année en cours.
La réunion a entamé ses travaux à huis clos selon ses traditions avec la participation des ministres du Commerce et des représentants de douze pays, que sont Singapour, les Etats-Unis, l'Australie, Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou et le Vietnam.
Les négociations sur le TPP ont été lancées par Singapour, la Nouvelle-Zélande, le Chili et Brunei en 2005, mais dominées par les Etats-Unis après qu'ils s'y sont joints en 2008. Quant au Japon, il les a rejoints début 2013.
Selon le ministère singapourien du Commerce et de l'Industrie, le TPP est conçu pour être "un accord de commerce de haut niveau, global et tourné vers l'avenir, qui vise à faire face aux défis de l'économie moderne".
L'accord couvre aussi bien le nouveau commerce que les échanges traditionnels, ainsi que les investissements, et cherche à créer des emplois et à promouvoir le développement économique, "ayant pour ambition de mettre en place un accord de libre échange en Asie-Pacifique", apprend-on d'un document.
L'accord porte, entre autres, sur les questions relatives au libre échange des biens et services, aux investissements, aux droits de propriété intellectuelle, aux barrières techniques, à la politique de concurrence et à l'environnement, selon la même source.
Des analystes estiment qu'un tel accord aura un impact sur le commerce régional et mondial. Certaines organisations non gouvernementales ont exprimé récemment leur inquiétude en matière de propriété intellectuelle dans le secteur pharmaceutique, dominé par les économies développées, craignant un coût des médicaments plus élevé pour les pays en voie de développement, notamment les pays pauvres.