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Syrie : une « deuxième révolution » ?

( le Quotidien du Peuple en ligne )

15.01.2014 à 08h45

Quand on regarde la situation récente en Syrie, on s'aperçoit que les choses sont en train de changer petit à petit. Les contradictions internes majeures dans ce pays sont passées d'une opposition entre les rebelles et le gouvernement en une opposition entre le peuple syrien et les organisations terroristes présentes sur le territoire national, en particulier avec l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) et le Front Al-Nosra. Ces deux organisations obéissent et prennent leurs ordres auprès d'Al-Qaida.

Comme nous le savons tous, les membres de l'« État islamique en Irak et au Levant (EIIL) » et du « Front Al-Nosra » se sont d'abord tenus aux côtés des rebelles syriens en lutte contre les forces gouvernementales. Plus tard, pour gagner du terrain, ils ont d'abord également combattu côte à côte avec l'armée syrienne libre (ASL) et l'Armée des moudjahidines. Mais les exactions de l'État islamique en Irak et au Levant et du Front Al-Nosra, qui se sont rendus responsables d'assassinats, d'incendies volontaires, d'enlèvements suivis de meurtres, imposant la tyrannie dans les zones occupées, leur a valu la haine des gens ordinaires en Syrie, dont ils sont devenus des ennemis universellement détestés. Même le principal groupe d'opposition en Syrie soutenu par l'Occident, la « Coalition Nationale », a également exprimé son « plein soutien » au combat actif contre les terroristes dans le Nord et l'Est de la Syrie.

Depuis le 3 janvier, des groupes de rebelles syriens opposés à Al Qaida ont tué 36 membres de l'État islamique en Irak et au Levant à Alep et Idlib, et capturé plus de 100 hommes.

Cependant, la seule lutte des Syriens contre les troupes de l'État islamique en Irak et au Levant et ses partisans ne suffit pas. Parce que cette organisation est active depuis longtemps en Irak, elle étend désormais sa sinistre main sur un pays voisin de la Syrie, le Liban. Le 2 janvier, elle s'est rendue responsable d'un attentat suicide à la voiture piégée dans la banlieue sud de la capitale libanaise, Beyrouth, tuant au moins quatre personnes et blessant 70 autres. Puis, le 4 janvier, cette organisation a capturé ville irakienne de Falloujah. Il semble désormais que la guerre contre le terrorisme ne se limite pas seulement à la Syrie, mais qu'elle s'étende à de vastes zones environnant ce pays.

Cette guerre contre le terrorisme a suscité l'inquiétude de nombreux pays occidentaux et du Moyen-Orient, et les a amené à prêter main-forte. En Syrie, les Etats-Unis ont cessé d'apporter une « aide non létale » aux rebelles syriens pour empêcher que des équipements tombent entre les mains d'organisations terroristes. En Irak, ils exhortent le gouvernement irakien à lancer une offensive militaire contre la branche d'Al Qaida en Irak. La grande puissance régionale, l'Iran, a également exprimé sa volonté de contribuer à la lutte contre les forces terroristes en Irak. Quant au Liban, l'Arabie Saoudite a annoncé qu'elle fournirait une aide militaire de 3 milliards de Dollars à l'armée libanaise, afin de renforcer sa puissance pour empêcher le pays d'être pris dans la tourmente. Mais, de toute façon, la puissance de l'État islamique en Irak et au Levant étant déjà considérable, la situation de la lutte contre le terrorisme est encore sombre.

Comment ces organisations terroristes et leurs partisans ont-elles exactement pu prendre une telle importance ? A l'évidence, elles ont tiré profit de la guerre civile syrienne. En surface, ces gens combattent aux côtés des rebelles syriens contre les forces gouvernementales, mais en dessous, ce qu'elles veulent, c'est prendre le pouvoir en Syrie, et à défaut de pouvoir y parvenir, du moins occuper quelques territoires pour y mettre en œuvre leur tyrannie. Mais l'héroïsme de l'armée gouvernementale syrienne a su freiner leur élan offensif, brisant leur soi-disant rêve d'établir un « Etat islamique ». Cependant, les efforts du Gouvernement syrien ne suffisent pas. Le Gouvernement syrien et l'opposition devraient prendre la deuxième conférence internationale qui se tiendra à Genève comme une occasion de s'efforcer ensemble de construire un front uni pour lutter contre l'ennemi le plus dangereux du moment - l'« État islamique en Irak et au Levant » et ses partisans.

Dans la région, en termes de lutte contre le terrorisme, l'Irak, la Syrie et le Liban devraient se réunir pour planifier conjointement la lutte contre le terrorisme, sinon cela ne reviendra qu'à voir surgir un autre problème à peine après en avoir résolu un, et il sera difficile de mettre en œuvre efficacement ce combat.

Certains qualifient la lutte contre les forces terroristes en Syrie, placée sous la bannière de la « Coalition nationale syrienne (CNS) », de « deuxième révolution », terme avec lequel on me permettra d'être en désaccord. Est-ce à dire qu'en ce cas la lutte entre l'opposition syrienne et le Gouvernement syrien était la première révolution ? Et quel a été le résultat de cette « révolution » ? Outre un grand nombre de victimes, de personnes déplacées, nous n'avons guère vu de choses positives. Bien au contraire, la propagation du terrorisme a de quoi inquiéter tout un chacun. La cause de la justice devrait être d'arrêter la guerre civile, éradiquer le terrorisme, afin de parvenir à une réconciliation ethnique et religieuse et de redonner au peuple syrien la paix et le bonheur de vivre.

Ren Yaqiu



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