Dernière mise à jour à 13h39 le 04/09
En effectuant une tournée récemment dans 5 pays en Europe (Italie, Pays-Bas, Norvège, France et Allemagne), le conseiller d'Etat et ministre des Affaires étrangères de la République populaire de Chine Wang Yi, aura été un moyen pour la Chine de se repositionner sur la scène internationale, en redéveloppant ses relations de coopération économiques, commerciales et technologiques avec l'Europe et en levant certains équivoques.
Au-delà de l'effectivité de l''accord avec l'Union européenne sur les investissements "avant la fin de l'année" que Wang Yi a plaidé, le choix opéré d'aller à la rencontre des dirigeants des cinq pays européens est aussi une façon d'opter pour une démarche multilatérale, de mettre fin à une certaine perception négative qui se développe sur le pays et promouvoir une coopération dynamique avec l'Europe. Et La Chine aura compris qu'elle doit faire avec les pays européens, même pour ceux qui ne sont pas dans l'espace de l'union Européenne, telle que la Norvège. Les enjeux de la route de la soie, la relance de l'économie mondiale au lendemain de la pandémie du coronavirus qui a déstructuré l'économie mondiale obligeant. Mais aussi, cette tournée était aussi une façon de rapprocher la Chine et l'Europe, de lever les équivoques et les incompréhensions.
Ce voyage en Europe a été en clair une opportunité pour la Chine de faire part de sa volonté d'ouverture et sa disponibilité à oeuvrer pour une coopération multilatérale "au bénéfice de tous". Cette volonté de la Chine de collaborer davantage avec l'Europe, notamment sur les questions du climat, de la cybersécurité et du terrorisme et de se dresser manifestement contre toute "guerre froide" avec les Etats-Unis, est une position de haute portée que les pays européens, séparément pris, saisiront à coup sûr. Et la Chine semble ainsi interpeller l'Europe qu'elle doit s'affirmer et s'engager résolument dans une démarche multilatérale. D'autant plus que le Chine rejette toute forme d' "unilatéralisme".
Cette visite a été par ailleurs d'un franc succès en France. La rencontre du conseiller d'Etat et ministre des affaires étrangères Wang Yi avec le Président Emmanuel Macron et son homologue français Jean-Yves Le Drian en est une preuve éloquente.
Tout compte fait, le déplacement du ministre des affaires étrangères de la République populaire de Chine Wang Yi semble être une façon d'exhorter l'Europe à faire le bon choix pour un multilatéralisme réel afin de "bâtir un monde meilleur". Ainsi, la Chine semble chercher à établir un "dialogue d'égal à égal" avec l'Europe, une "force majeure", comme l'a assuré Wang. Le choix opéré sur l'Allemagne et la France qui sont la locomotive de l'Union européenne reste très juteux.
Par Amadou DIOP, journaliste au quotidien national «Le soleil»/Sénégal
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