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Commentaire illustré sur les droits de l'homme à l'américaine (1) : où sont les droits de l'homme dans les tortures des « prisons noires » des États-Unis ?

le Quotidien du Peuple en ligne | 07.06.2022 10h08

Les États-Unis se sont toujours considérés comme un « défenseur des droits de l'homme ». Cependant, leurs « prisons noires » qui ont continuellement été témoins d'abus allant de la torture aux mauvais traitements infligés aux prisonniers ont déchiré le voile des « droits de l'homme à l'américaine ».

Sous couvert de la soi-disant « guerre contre le terrorisme », la CIA a mis en place des « prisons noires » dans de nombreux pays du monde pour y détenir secrètement des soi-disant suspects de terrorisme, s'y livrant à des détentions arbitraires et extorquant des aveux par la torture. Le journal britannique The Guardian a rapporté qu'un rapport déclassifié du gouvernement américain a montré qu'un prisonnier avait même été utilisé comme « outil pédagogique » pour que les stagiaires apprennent la torture dans le centre de détention secret de la « prison noire » de la CIA en Afghanistan. Les « méthodes d'interrogatoire améliorées » de cette « prison noire » sont extrêmement cruelles : les prisonniers étaient soumis à des passages à tabac répétés, à la noyade, à la privation de sommeil, à des « coups sur les murs » et à des « jets d'eau glacée » et à d'autres tortures inhumaines, des actes particulièrement odieux.

Auteur du dessin : Ma Hongliang

Au début de cette année, le rapport de recherche sur le « coût de la guerre » de l'Institut d'affaires internationales et publiques Watson de l'Université Brown a souligné qu'après les attentats du 11 septembre 2001, le fonctionnement du réseau américain de « prisons noires » à l'étranger a impliqué au moins 54 pays et régions, détenant des centaines de milliers de personnes, dont des musulmans, des femmes et des mineurs. Et chaque année, les contribuables américains paient 540 millions de dollars pour la détention de suspects dans la seule prison de Guantanamo.

Les États-Unis, le soi-disant « phare des droits de l'homme » n'a jamais été en mesure d'éclairer les coins sombres où ils piétinent l'État de droit et les droits de l'homme.

(Par Chen Zi)

(Rédacteurs :Shuang Sheng, Yishuang Liu)
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