La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a mis en garde jeudi contre un second bombardement de l'île de Yonphyong alors que Séoul prépare la commémoration du bombardement de 2010, a rapporté l'agence de presse officielle KCNA.
"La commémoration du combat soi-disant victorieux de l'île de Yonphyong mènera au second désastre de l'île de Yonphyong tant que l'Armée populaire coréen maintient une garde ferme sur la patrie socialiste", a indiqué un porte-parole du commandement du front sud-ouest de l'armée, cité par l'agence KCNA.
"C'est la volonté la plus ferme du personnel en service de ne pas rater une opportunité de bombardement si les fauteurs de guerre perpètrent un acte de provocation", a indiqué le porte-parole, accusant Séoul d'être en train de déclencher une nouvelle guerre dans la région.
La Corée du Sud avait annoncé son projet d'organiser des événements commémoratifs, dont un service commémoratif et un exercice de tir naval, pour commémorer la mort de deux soldats sud-coréens et de deux civils tués dans le bombardement de l'île de Yonphyong le 23 novembre 2010. Les deux parties se sont accusées mutuellement d'avoir initié les affrontements.
La RPDC a dit que le bombardement était une mesure d'auto-défense contre les exercices navals conjoints entre la Corée du Sud et les Etats-Unis près de la frontière maritime disputée, connue comme la ligne de limite nord (LLN).
La RPDC refuse de reconnaître la LLN, qui a été tracée unilatéralement sous le commandement de l'ONU, dirigé par les Etats-Unis, après la guerre de Corée de 1950-53.
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