La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton va effectuer lundi prochain une tournée de quatre pays européens, pour ce qui sera sa 38ème et possiblement dernière visite sur ce continent avant qu'elle ne quitte le poste de chef diplomatique américaine, a indiqué jeudi le département d'Etat américain.
Lors de sa visite, Mme Clinton visitera la République tchèque, la Belgique, l'Irlande et l'Irlande du Nord. Elle a également prévu de participer à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN à Bruxelles, en vue de discuter des défis actuels de sécurité dans la région de la Cisjordanie et des partenaires globaux de l'OTAN.
Les ministres des Affaires étrangères de l'OTAN vont également rencontrer leurs homologues de la Russie et de la Géorgie ainsi que des représentants du gouvernement afghan et de pays partenaires non membres de l'OTAN appartenant à la Force d'assistance internationale à la sécurité (ISAF) en Afghanistan, a indiqué le département.
Les statuts du plan de transition conjoint entre l'Afghanistan et l'ISAF, et de la mission de l'OTAN en Afghanistan après 2014 figurent à l'ordre du jour de cette réunion, indique un communiqué.
Les forces américaines et de l'OTAN prévoient un retrait d'Afghanistan pour la plupart de leurs troupes de combat et le transfert de la responsabilité de la sécurité aux forces afghanes d'ici la fin de 2014.
Lors de sa visite à Bruxelles (4 et 5 décembre), Mme Clinton va coprésider la 4ème réunion du Conseil UE-EU de l'énergie pour approfondir la coopération sur la sécurité et la conservation énergétiques, selon le département d'Etat.
A Dublin, capitale d'Irlande, elle participera à une réunion ministérielle de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) afin de discuter des propositions visant à renforcer la capacité du groupe à promouvoir la sécurité globale en Eurasie et de rencontrer les représentants de la société civile à travers l'OSCE, a indiqué le département.
Elle a déclaré lors d'un événement à l'Institut Brookings, un groupe de réflexion, qu'elle considère sa 38ème visite en Europe à titre de secrétaire comme quelque chose qu'elle se voit "ravie de faire" en raison de l'importance des relations transatlantiques.