Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré jeudi que l'Autorité nationale palestinienne (ANP) traversait une crise fiscale sans précédent.
"Nous faisons de notre mieux pour faire du réseau de sûreté financière promis par les pays arabes lors du sommet de Bagdad une réalité", a déclaré M. Abbas cité par l'agence de presse officielle Wafa lors d'une réunion avec les membres du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Ramallah.
Les pays arabes ont promis un filet de sûreté mensuel de 100 millions de dollars américains pendant la réunion du sommet arabe en mars à Bagdad, mais ce filet n'est toujours pas actif.
"Sans le réseau de sûreté, la situation s'aggravera et s'empirera", a souligné M. Abbas.
Par ailleurs, l'ANP connaît un déficit budgétaire d'un milliard de dollars en raison du manque d'aides étrangères et de la rétention des recettes fiscales par Israël.
Le gouvernement palestinien a dû emprunter 100 millions de dollars à des banques locales pour payer les salaires des fonctionnaires qui avaient manifesté en Cisjordanie.
M. Abbas a déclaré que les récentes activités de colonisation israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem Est étaient hostiles, ajoutant: " Il est de notre droit et devoir de mettre un terme à ces colonies".
Il a également appelé le gouvernement israélien à oeuvrer pour la paix dans l'intérêt des générations à venir.