Le leader suprême de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) Kim Jong-un s'est engagé dimanche à recourir à des "contre-mesures physiques puissantes" pour sauvegarder la dignité et les droits souverains de son pays.
Kim Jong-un a tenu ces propos lors d'une réunion de travail sur la situation actuelle, qui réunissait des responsables de la sécurité nationale et des affaires étrangères, a rapporté l'agence de presse officielle KCNA, citant un rapport de la réunion.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté mardi à l'unanimité la résolution 2087 condamnent le dernier lancement de fusée de Pyongyang en décembre dernier et demandant à la RPDC de respecter toutes les résolutions applicables déjà approuvées par le Conseil de sécurité, et de ne pas recourir à la technologie des missiles balistiques pour tout lancement aérospatial.
Le Conseil de sécurité a également réaffirmé son appel à une solution pacifique, diplomatique et politique pour la crise sur la péninsule coréenne, et a préconisé la reprise des pourparlers à six sur la dénucléarisation de la péninsule.
La résolution contenant des sanctions adoptées par le Conseil de sécurité est une "provocation grave" à l'endroit de la RPDC dans ses efforts d'appliquer ses droits en tant qu'Etat souverain, et constitue un "acte d'étranglement sans précédent anti-RPDC" qui explique la triste situation sur la péninsule coréenne et sa périphérie, a ajouté KCNA, citant le même rapport.
Le rapport a également souligné que la péninsule coréenne ne se dénucléarisera pas tant que le monde entier ne sera pas dénucléarisé.
Le 12 décembre dernier, l'agence KCNA a confirmé que la RPDC avait réussi à lancer et mettre en orbite une deuxième version du satellite Kwangmyongsong-3. Après le lancement, la RPDC a défendu son droit au lancement de satellites à des fins pacifiques et scientifiques.