La Maison Blanche a lancé une nouvelle initiative dans le but de mettre un terme à la controverse quant à sa politique d'attaques de drone en admettant pour la première fois que quatre citoyens Américains ont été parmis les victimes tuées par les opérations secrètes au Yemen et au Pakistan en 2009.
Dans une lettre adressée aux leaders du Congrès Mercredi, l'avocat général Eric Holder a reconnu les éléments jusqu'à présent classifiés concernant les attaques de drone et a promis un compte rendu détaillé en accord avec une nouvelle doctrine US qui sanctionnera dorénavant de telles attaques ciblées.
Holder a déclaré que l'un des citoyen US tué, Anwar al-Awlaki, était le chef des opérations extérieures pour al-Qaida dans la Péninsule Arabe (Aqap) et qu'il avait été impliqué dans des complots visant la destruction en vol d'avions au-dessus du sol Américain. Cependant, Holder a aussi déclaré que trois autres assassinats par drone - Samir Khan, Abdul Rahman Anwar al-Awlaki et Jude Kenan - n'était pas "précisément ciblé". La deuxième de ces victimes, le fils de Anwar al-Awlaki était selon des militants âgé de 16 ans quand il est décédé au Yemen en 2011.
Plus tôt, le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney a déclaré qu'Obama s'apprêtait aussi à mettre à jour son effort renouvelé concernant la fermeture du centre de détention de la Baie de Guantánamo lors d'un discours, et qu'il cherchait à expliquer pourquoi les efforts précédents ont échoué.
La Maison Blanche a déclaré que le discours de Jeudi couvrira "de large manière les politques anti-terroristes, incluant l'aspect militaire, diplomatique, les renseignements et les efforts légaux.