Les députés sud-coréens devraient organiser une session parlementaire ordinaire le mois prochain, à laquelle le principal parti de l'opposition a décidé de participer tout en poursuivant ses manifestations en dehors du parlement.
"Les députés de notre parti assisteront à la session parlementaire sans aucune condition préalable, tout en intensifiant davantage nos manifestations sans interruption", a déclaré lundi lors d'un point de presse Kim Kwan-young, porte-parole du principal parti de l'opposition sud-coréenne, le Parti démocratique.
Le parti de l'opposition avait boycotté la session parlementaire ordinaire, qui a commencé début septembre, dans le cadre de sa campagne acharnée visant à réformer le service national de renseignement (NIS), qui a été soupçonné d'ingérence dans les élections présidentielles l'année dernière en publiant des commentaires politiques sur son site Internet.
Le Parti démocratique est descendu dans la rue au début d'août et a installé un bureau provisoire en face de la mairie, réclamant les excuses de la part de la présidente Park Geun-hye ainsi qu'une réforme du NIS.
La présidente Park et deux dirigeants du Parti Saenuri au pouvoir et du Parti démocratique se sont rencontrés la semaine dernière, mais ils ne sont pas parvenus à sortir de l'impasse politique actuelle.
Kim Han-gil, président du Parti démocratique, a demandé à ses collègues députés de retourner au parlement pour prendre part à la session ordinaire, en insistant sur le fait les 126 députés de son parti devaient rester au siège de l'Assemblée nationale et se préparer intensément pour la session.
La session parlementaire ordinaire est prévue pour le 7 octobre prochain.