Le Parlement allemand nouvellement élu s'est réuni mardi pour sa première réunion tandis que les conservateurs de la chancelière Angela Merkel ont prévu de lancer des négociations formelles avec l'opposition principale sur la formation d'un gouvernement de coalition.
Le Parti socio-démocrate (SPD), principale opposition allemande, a accepté d'entamer des discussions relatives à une coalition avec l'Union chrétienne-démocrate (CDU) d'Angela Merkel et son parti frère bavarois, l'Union chrétienne-sociale (CSU). Les pourparlers relatifs à une coalition débuteront mercredi.
Cette grande coalition entre les deux plus importantes forces politiques d'Allemagne, déjà vue lors du premier mandat de Mme Merkel en 2005-2009, permettrait aux deux blocs de recueillir 80% des 631 sièges au Parlement.
Le SPD a accepté de former une grande coalition avec les conservateurs de Mme Merkel plus d'un mois après les élections du 22 septembre, alors que le bloc de Mme Merkel a remporté la course avec 41,5% des voix, alors que le SPD en a remporté 25,7%.
N'ayant pas obtenu la majorité des sièges au Parlement, le bloc CDU/CSU doit se trouver un partenaire pour former un gouvernement de coalition et ainsi diriger la plus grande économie européenne pour les quatre prochaines années. Selon des sondages récents, la plupart des Allemands soutiennent la grande coalition établie lors du premier mandat de Mme Merkel en 2005-2009.
Le porte-parole de Mme Merkel, Steffen Seibert, a fait savoir que la chancelière et le cabinet démissionneront officiellement mardi et agiront à titre de gouvernement intérimaire jusqu'à la formation d'un nouveau cabinet. Mme Merkel a prévenu vendredi qu'il est possible que le nouveau gouvernement ne soit pas formé avant décembre.