Une nouvelle vague d'attentats à la bombe a touché dimanche la capitale irakienne, Bagdad, et le nord du pays, causant 56 morts et 152 blessés, rapporte la police.
Dimanche matin, au moins huit voitures piégées ont eu lieu dans des quartiers commerciaux de sept districts de Bagdad habités notamment par les chiites, tuant au total 32 personnes et blessant 94 autres.
Dans l'une des attaques, une voiture piégée s'est produite dans un marché populaire au district de Sabie al-Bour district, dans le nord de la capitale, causant six personnes et 18 blessés, a affirmé à Xinhua une source sous couvert d'anonymat.
Au moins 26 personnes ont été tuées et 76 autres blessées dans six autes attentats qui se sont produits dans les districts d'al- Huriyah, Mashtal, Shaab, Abu Dsheer, Baiyaa et Nahrawan.
A Moussoul, ville de l'est de l'Irak, située à 400 km au nord de Bagdad, 14 personnes ont été tuées et 55 autres blessées dans une attaque suicide. Un kamikaze a fait exploser une voiture piégée près de dizaines de militaires attendant à toucher toucher leur salaire, a-t-on appris de source policière.
La situation sécuritaire a commencé à se détériorer depuis le mois d'avril dernier, après que les forces de sécurité eurent réprimé une manifestation des sunnites à Hawijah (nord). Selon la mission d'assistance de l'ONU pour l'Irak, au moins 6.000 personnes ont été tuées et 14.000 autres blessées en Irak entre janvier et septembre cette année.