L'Iran est optimiste à l'égard des résultats de la nouvelle ronde de pourparlers avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a déclaré mardi la porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Marzieh Afkham.
"L'Iran a toujours soutenu la coopération avec l'AIEA et a redoublé d'efforts pour demeurer transparente et dissiper les ambiguités" au sujet de la question nucléaire, a confié Mme Afkham à des journalistes dans un point de presse hebdomadaire.
De plus, la nouvelle administration d'Iran adopte une "nouvelle approche" dans ses interactions et sa collaboration avec l'AIEA, selon la porte-parole.
"L'Iran espère que la nouvelle approche facilitera la coopération entre l'Iran et l'AIEA", a-t-elle fait savoir, ajoutant que l'approche devrait "répondre aux questions (de l'AIEA), dissiper les ambiguités et mener à une coopération plus étroite".
L'agence nucléaire et l'Iran ont entamé mardi leur deuxième journée de pourparlers au sujet du programme nucléaire controversé de Téhéran.
Les discussions axées sur un document-cadre d'inspection ont débuté lundi après-midi à l'issue d'une rencontre entre le vice-ministre des Affaires étrangères Abbas Araqchi et le chef de l'agence Yukiya Amano.
La semaine dernière, le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) Ali-Akbar Salehi a indiqué que son pays est prêt à coopérer de plein gré avec l'AIEA au sujet des "questions en suspens" et des "questions soulevées à propos de la dimension militaire potentielle de son programme nucléaire, bien que le sujet ne soit pas du ressort de l'agence onusienne".
Le 27 septembre, l'Iran a exprimé sa volonté de parvenir à une entente avec l'AIEA au sujet d'une inspection nucléaire après les pourparlers de Vienne.
L'AIEA a tenu 12 rondes de négociations avec l'Iran depuis 2011 sans réaliser le moindre progrès sur le document-cadre d'inspection.
Une des préoccupations de l'AIEA est que le site militaire iranien de Parchin a la capacité d'abriter des expériences nucléaires de qualité militaire. Auparavant, l'Iran avait refusé l'accès au site, à moins de parvenir à une entente sur une "approche structurée".
L'AIEA soupçonne l'Iran d'effectuer des expériences dans le but de se munir de l'arme nucléaire, ce que Téhéran nie catégoriquement.