Un nouveau round de négociations sur le programme nucléaire iranien entre le groupe P5+1 et l'Iran aura lieu le 20 novembre à Genève, a annoncé dimanche la chef de la diplomatie de l'Union européenne Catherine Ashton, lors d'une conférence de presse.
A l'issue de trois jours de discussions intenses, le groupe P5+1 (Etats-Unis, Chine, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) et l'Iran n'ont pas pu parvenir à un accord sur la matière.
Il existe encore certaines divergences, a indiqué Mme Ashton.
Les représentants du P5+1 ont commencé jeudi à Genève les négociations initialement prévues pour deux jours avec l'Iran sur son programme nucléaire. Les négociations se tenaient au niveau des directeurs politiques ou des vice-ministres des Affaires étrangères.
Mais vendredi, le secrétaire d'Etat américain John Kerry, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, le secrétaire britannique aux Affaires étrangères William Hague et le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle se sont joints de manière inattendue aux discussions à Genève, tandis que le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a, lui aussi, pris part aux négociations samedi. Arrivé samedi dans l'après-midi à Genève, le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Li Baodong a également participé aux négociations, afin de faire avancer le dialogue.
Malgré les efforts à la dernière minute, les parties intéressées n'ont pas pu trouver un consensus sur la question nucléaire iranienne.
Les négociations sur la question nucléaire iranienne se trouvaient depuis longtemps dans l'impasse, malgré plusieurs rounds de négociations. La méfiance régnait les dialogues entre l'Iran et l'Occident, qui se sont accusés mutuellement. Selon l'Occident, le développement nucléaire de l'Iran a surtout pour but de renforcer son armement, tandis que Téhéran a souligné son droit à l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques.