La Cour suprême des Maldives a suspendu dimanche matin le second tour des élections présidentielles et l'a reporté au 16 novembre, en raison des profondes querelles politiques internes, ont rapporté les médias locaux.
L'ordre de la Cour suprême, publié aux premières heures dimanche matin, ne porte que le sceau de la plus haute juridiction.
Cet ordre stipule qu'organiser le second tour des élections au lendemain du premier tour pourrait porter atteinte aux droits constitutionnels de nombreuses personnes.
Par conséquent, la cour a choisi le 16 novembre comme date pour tenir le second scrutin, a indiqué l'ordre.
L'un des deux candidats en lice pour la présidence, l'ancien président Mohammad Nasheed et Abdulla Yameen du Parti progressiste des Maldives (PPM), aurait dû être élu ce dimanche.
Le retour du second tour au 16 novembre intervient alors que les candidats avaient décidé de l'avancer au 10 novembre, afin d'éviter un vide constitutionnel comme un nouveau président doit prêter serment d'ici le 11 novembre.
Cependant, la Cour suprême a autorisé samedi le président sortant Waheed à continuer d'occuper ses fonctions jusqu'à ce qu'un remplaçant soit élu.
Il s'agit de la troisième tentative pour choisir un président après des mois de troubles provoqués par le renversement du premier chef d'Etat démocratiquement élu, Mohamed Nasheed.