Le directeur de l'agence nucléaire de l'ONU, Yukiya Amano, a averti que cela « prendra un certain temps » avant que les travaux destinés à vérifier si l'Iran se conforme à l'accord sur son programme nucléaire. L'Iran a accepté la semaine dernière de limiter certaines activités nucléaires pendant six mois en échange d'allégement des sanctions, mais cet accord nécessite une augmentation des inspections par l'ONU de sites nucléaires de l'Iran, y compris l'usine d'eau lourde d'Arak. M. Amano a déclaré qu'il ne pouvait pas encore dire quand les inspections commenceront.
Selon l'accord international, l'Iran recevra quelque 7 milliards de Dollars US en allégement des sanctions, alors que les discussions se poursuivent pour trouver un accord plus permanent. L'accord, conclu à Genève le dimanche avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie, la Chine et l'Allemagne, a été généralement bien accueillie. Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu l'a qualifié d'« erreur historique » et certains sénateurs américains disent qu'il est trop mou.
Le Directeur de l'AIEA, Yukiya Amano, dit qu'il faudra un certain temps pour comprendre les répercussions sur le financement et la dotation en personnel. Les diplomates à Vienne disent que l'AIEA ne devrait pas être prête à commencer ses inspections renforcées avant janvier, après les vacances de Noël. Cela signifie que la mise en œuvre de l'accord de Genève, début de la période de six mois l'arrêt de certaines des activités nucléaires de l'Iran, pourrait être mise en attente pendant quelques semaines. L'Agence de l'énergie atomique (AIEA), basée à Vienne, en Autriche, devrait jouer un rôle clé dans la vérification de la conformité de l'Iran, y compris l'expansion significative de ses inspections des sites nucléaires.