Wang Chuan, un porte-parole du consulat chinois à San Francisco (Californie), montre la porte endommagée lors d'une conférence de presse après qu'une personne non identifiée ait mis le feu au site, le 2 janvier 2014. [Photo/agences] |
Les procureurs américains ont inculpé lundi un homme de 39 ans, comme étant l'auteur de l'incendie criminel qui a eu lieu la semaine dernière au consulat chinois de San Francisco.
Yan Feng s'est rendu de lui-même à la police locale vendredi, soit deux jours après l'incendie du consulat chinois, a déclaré lundi l'agent spécial du FBI David Johnson, lors d'une conférence de nouvelles. Feng doit répondre à deux accusations criminelles.
Johnson n'a pas souhaité évoquer les motifs de l'acte de Feng, mais a indiqué que le FBI n'avait pas abordé l' affaire comme un acte de terrorisme. «Nous intervenons uniquement dans une affaire criminelle».
Yan Feng est un résident permanent sur le sol américain, mais son lieu de naissance n'a pas été révélé pour le moment.
Le consulat a expliqué que des caméras avaient enregistrées l'incendie mercredi soir, où on peut apercevoir un homme portant deux bidons d'essence depuis une camionnette garée dans la rue, puis mettre le feu à une porte d'entrée de l'ambassade.
La porte se situant dans une zone où la plupart des personnes entrent dans la résidence.
«Plusieurs membres du personnel se trouvaient dans le bâtiment quand celui-ci a été attaqué, mais personne n'a été blessé», avait déclaré la semaine dernière le porte-parole du consulat Wang Chuan. Des Caméras vidéos ont montré un individu jetant un des bidons d'essence à travers la grille.
Le bureau des pompiers de San Francisco ont indiqué avoir reçu un rapport d'un incendie à 21h33 (05h00 GMT), une équipe étant arrivée sur le lieu de l'accident dans les deux minutes et le feu a été maîtrisé dans les six minutes, avec une enquête ouverte du FBI.
Wang Chuan a qualifié cette attaque de «méprisable» et a exhorté les Etats-Unis à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger le personnel chinois. La porte-parole du département d'Etat, Marie Harf, avait souligné récemment que le pays prenait cet incident «très au sérieux».