Le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé mardi qu'il accepterait de prolonger les négociations de paix avec Israël si le pays libérait le dernier groupe de prisonniers palestiniens et gelait la construction de logements dans des colonies de Cisjordanie.
M. Abbas a ajouté que si Israël croyait à la solution à deux Etats, le pays devrait négocier avec les Palestiniens pour établir les frontières des deux pays sur une période de un, deux ou trois mois.
"Mais ils (les Israéliens) doivent geler les activités de construction de logements pendant la période des négociations", a insisté M. Abbas.
C'est la première fois que M. Abbas évoque de telles idées pour prolonger les négociations de paix, prévues pour s'achever à la fin du mois, depuis que les pourparlers pour la paix au Moyen-Orient se trouvent de nouveau dans une impasse avec le refus d'Israël le mois dernier de libérer le dernier groupe de prisonniers palestiniens de longue durée.
En réponse à ce refus d'Israël, les Palestiniens ont signé une demande d'adhésion à 15 agences et conventions de l'ONU, déclenchant en retour la menace d'Israël d'imposer des sanctions économiques contre l'Autorité nationale palestinienne.
Les Palestiniens avaient mis fin à leurs efforts pour adhérer aux traités de l'ONU lorsque les négociations de paix avaient repris fin juillet, en échange de la libération de 104 prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.