Saif al-Islam Kadhafi, fils du dirigeant déchu Mouammar Kadhafi, vu sur un écran via une liaison vidéo dans une salle de tribunal de Tripoli, alors qu'il assiste à une audience derrière les barreaux de la salle d'un tribunal de Zintan, le 27 avril 2014. [Photo / agences] |
Le fils du défunt dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et des dizaines d'anciens responsables de son régime sont apparus dimanche devant un tribunal de Tripoli pour répondre à des accusations allant de crimes de guerre à la corruption, dans ce qui va être un test majeur de l'engagement de l'Etat pour la primauté du droit.
Saif al-Islam, le plus important des fils de Kadhafi, est apparu par liaison vidéo, souriant et l'air confiant, depuis la ville de l'ouest de Zintan où il est détenu depuis sa capture par les ex-rebelles, qui refusent de le livrer à Tripoli.
Abdullah al-Senoussi, ancien responsable de l'espionnage de Kadhafi, figure parmi les anciens hauts collaborateurs qui attendent, vêtus de combinaisons bleues, d'entendre les accusations portées contre eux.
La Libye a du mal à établir des institutions de base et un Etat de droit depuis la fin de quatre décennies d'un gouvernement dirigé par un seul homme, Kadhafi, en 2011, avec des brigades de miliciens et d'anciens rebelles qui contestent l'autorité du faible gouvernement central.