Le fils de l'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, Saif Al-Islam, a fait une de ses rares apparitions jeudi pour comparaître devant un tribunal de Zintan, à l'ouest de la capitale de Tripoli, et répondre d'accusations relatives à la sécurité.
Une source du tribunal a indiqué à Xinhua que le tribunal de Zintan avait reporté au 12 décembre le procès contre M. Al-Islam, second fils de Kadhafi et le seul fils de l'ex-président libyen en détention dans ce pays, afin de permettre la présence de six autres coaccusés dans ce procès.
M. Al-Islam devait être transféré au Tribunal pénal de Tripoli pour y être jugé, cependant la milice qui contrôle la ville a refusé de le prendre en charge en raison d'inquiétudes pour la sécurité.
Par ailleurs, 37 autres responsables de l'ère Kadhafi ont participé à une audience préliminaire jeudi à Tripoli pour les crimes commis lors du soulèvement en 2011, y compris l'ex-chef du renseignement Abdallah Al-Senussi et le dernier Premier ministre de l'administration Kadhafi, Baghdadi Al-Mahmoudi
Une source officielle du tribunal de Tripoli a indiqué à Xinhua que M. Senussi avait rejeté toutes les charges contre lui, déclarant « j'ai de quoi prouver mon innocence des charges qui pèsent sur moi ».
La source a ajouté que tous les accusés avaient quitté le complexe du tribunal par la porte principale, sauf M. Senussi qui a été emmené par une autre porte par les forces de sécurité, pour éviter les manifestants devant le tribunal.
La déclaration du procureur libyen doit être publiée plus tard dans la journée.