Un expert de l'ONU a conseillé jeudi le gouvernement ghanéen de donner la priorité aux questions liées au VIH / sida en augmentant les investissements pour maintenir et développer les services.
Nertila Tavanxhi, un expert du sida travaillant avec l'ONUSIDA, a indiqué que malgré la hausse de ses ressources nationales de 1,3 millions de cedis (environ 650.000 dollars) par an à 30 millions de cedis (environ 15 millions de dollars américains) par an (2011-2015) pour traiter le sida , le Ghana devrait ajouter plus de ressources.
« Le Ghana se développe économiquement et cela signifie que le pays va bénéficier de moins de ressources internationales et, par conséquent, le gouvernement devra investir davantage pour maintenir et développer les services », a-t-elle affirmé à Xinhua dans une interview en marge de la conférence nationale de recherche sur le VIH / sida à Accra récemment.
D'autre part, elle a préconisé que si le gouvernement investissait d'une manière équitable, la communauté internationale serait plus enclin à aider à combler le déficit de financement s'il y en avait.
Le Ghana a fait des progrès remarquables dans sa réponse au VIH/sida. Il est, en effet, parmi les rares pays africains où l'épidémie a été stabilisée comme décrit dans le rapport sur l' épidémie de l'ONUSIDA de 2010.
La prévalence nationale du VIH a également connu une baisse au cours des neuf dernières années, passant de 3,6 en 2003 à 1,37 en 2013 alors que la prévalence chez les prostituées a diminué de 35% en 2006 à 11% en 2011.