Le premier groupe de prisonniers a été libéré mardi des prisons gouvernementales à Damas, la capitale syrienne, au lendemain d'une amnistie générale déclarée par le président syrien Bachar al-Assad.
Le premier procureur de la région rurale de Damas, Ziad Hlaibi, a expliqué que l'amnistie présidentielle est entrée en vigueur lundi, ajoutant que les tribunaux syriens travaillent assidûment pour relâcher ceux qui sont couverts par la grâce.
M. Hlaibi a qualifié l'amnistie d'"inclusive", car "très peu de crimes" en sont exclus, sans toutefois préciser le nombre exact d'amnistiés relâchés, ou le nombre de prisonniers sur la liste d'attente.
Cette amnistie est intervenue quelques jours à peine après que M. al-Assad avait remporté son 3e mandat présidentiel d'une durée de sept ans. Parmi les nombreux criminels couverts par la récente amnistie figurent les étrangers qui se sont infiltrés en Syrie en vue de rejoindre une organisation terroriste ou de commettre un acte terroriste. Ces derniers doivent cependant se rendre aux autorités syriennes un mois après la publication de l'amnistie.
En vertu de l'amnistie, les prisonniers condamnés à mort verront leur peine capitale graciée en emprisonnement à vie avec travaux forcés, alors que ceux qui sont condamnés à la prison à vie purgeront une peine de 20 ans de prison avec travaux forcés.
M. Assad a appliqué plusieurs amnisties générales dans le pays depuis l'éclatement de la crise syrienne il y a quatre ans.